Second roulage à Magny-Cours Club

Presqu’un an jour pour jour après avoir effectué ma première vraie sortie circuit avec l’Elise, je suis retourné sur le même tracé : Magny-Cours Club.

N’ayant pas remonté le hard-top depuis ma mésaventure de Lurcy en juillet dernier, je suis parti en cabriolet. Il faisait un peu frais mais rouler en Lotus avec le soleil levant et un peu de brume fait tout oublier !

L’an denier, la voiture était intégralement d’origine et sans semi-slicks. J’avais simplement le décata, le silencieux SuperSport CLF, le papillon alu 52 mm et l’admission ITG. Mon meilleur tour s’était établi à 1’28″00 (voir ici). Je tablais sur 4″ / 4″5 de gain avec la voiture telle qu’elle est aujourd’hui et par rapport à ce que j’ai pu constater à Lurcy. Ces précieuses secondes peuvent se répartir comme suit :

Cette journée était organisée par Benoit Bourgoin (spécialiste Porsche à Poitiers) et Serge Incorvaia (spécialiste Porsche à Magny-Cours). Je n’avais aucune inquiétude à l’idée de défendre les couleurs Lotus pendant cette journée, surtout sur un tracé sans grande vitesse de pointe et propice aux autos light. Quand j’ai vu le line-up avec les 996 et 997 Cup, j’ai un petit peu changé d’avis !

Comme à chacun de mes roulages, je suis un des premiers en piste le matin et contre toute attente, c’est sur cette première session que je vais faire mon meilleur chrono de la journée : température fraiche, piste offrant un bon grip et pas de chicane mobile devant moi. Je n’avais malheureusement pas allumé la GoPro. Sur le coup, ce 1’23″70 me satisfait pleinement et je suis à peu près certain d’améliorer en fin de journée (comme à mon habitude) mais ce ne sera pas le cas. Avec 4″3 de mieux que l’auto d’origine, ce que j’imaginais en gain s’est vérifié. A noter que je roulais en cabriolet ce jour.

Au moment de partir pour ma deuxième session, j’ai rencontré un souci pour le moins incroyable : impossible de désactiver mon anti-démarrage. 1h plus tard, après plusieurs coups de téléphone, un ami plongé dans la doc technique et deux mécanos Porsche autour de l’auto, la raison du mal va apparaitre. Une de mes télécommandes de portail est restée activée et émettait sur la même fréquence que la télécommande de la voiture. Le signal était perturbé et le récepteur de l’auto ne pouvait pas isoler le bon !

Avec pas mal d’autos en piste, le jeu de la journée va être d’aller à la chasse à la Porsche. Les versions de route (je vous épargne les variantes non sportives) sont des chicanes mobiles : 996 GT3, 997 GT3, etc… Il est toutefois délicat de passer devant sans un peu de fair-play. Le Cayman S Cup ne pose pas de souci non plus. Une Posche 911 Cup est censée tourner en 1’16 ou 1’17. En réalité, je crois que personne n’a tourné dans ces temps ce jour. Les plus rapides devaient être un peu sous les 1’20. J’ai même pu accrocher pendant 6 ou 7 tours une 996 Cup. Un beau duel avec un pilote sympathique.

La petite Lotus a fait des étincelles et s’est donc montrer encore une fois la plus rapide des autos venues par la route, sans plateau, dont voici un aperçu :

Un clin d’oeil au propriétaire de la belle M3 e46 préparée comme il faut et dans le bon ordre 😉

Comme j’avais déjà pu le ressentir à Lurcy, le train avant de mon Elise est parfait. Incisif et mordant, il n’y a rien à toucher sur ce dernier. L’arrière est un peu mobile. J’avais évoqué un manque d’aéro à Lurcy mais ce ne serait que trop peu valable sur un circuit comme Magny-Cours Club. Une géo retravaillée sur l’arrière suffirait peut-être à stabiliser le tout. Les freins sont excellents et ne montrent aucun signe de faiblesse même après de grosses sessions. Passer en gros disques sur une Elise S2 (allégée) ne sert donc à rien, en tout cas pour des circuits comme Magny-Cours Club, Issoire, La Châtre ou Lurcy. Je gagnerai peut-être un peu avec des plaquettes plus mordantes. En température d’huile, le radiateur fait des miracles et je ne dépasse pas les 120°. En considérant que le poids carte grise de 774 kg est bon, l’auto devait être à 711,9 kg ce jour (sans hardtop, sans couvre-arceau, avec un seul siège, un seul harnais et sans console centrale). Le détail du gain de poids est visible sur cette page. Enfin, et comme nous l’avons relevé à plusieurs reprises avec des collègues de piste, les meilleurs chronos se font souvent lorsqu’on ne s’y attend pas et qu’on roule sans pression, de manière fluide et sans chercher à vouloir trop en faire et sur-contraindre l’auto.

Merci à Benoit Bourgoin (Porsche Poitiers) et Vincent pour ses deux clichés de mon auto en piste :

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