[Photos] Du carbone en plus et un nouvel appareil-photo

Après l’installation des front access panels en carbone de chez Osport Design, j’ai profité d’une météo clémente pour aller faire ma première balade de l’année et tester mon nouvel équipement photo.

Depuis 10 ans, j’étais chez Nikon avec tout d’abord un D80 puis, au fil du temps, un D7000 et un D7100. J’avais également construit une petite collection d’objectifs :

  • Nikon 18-200 f3.5-5.6 VR
  • Nikon 50 f1.8
  • Nikon 70-200 f2.8 VR II
  • Nikon 105 f2.8 VR II
  • Sigma 10-20 f4-5.6
  • Sigma 18-35 f1.8

En ce début d’année 2019, j’ai décidé de tout revendre. Le point de départ de cette réflexion qui a duré plusieurs mois ? Le mal de dos que j’avais à chaque retour de vacances à cause du poids du matériel. J’avais entendu parler des hybrides mais sans y prêter plus d’attention et je restais, un peu par facilité intellectuelle, persuadé que « le plus gros appareil-photo » était le meilleur. Ce paradoxe pour quelqu’un qui roule en Lotus devait prendre fin et la devise « Light is right » étant valable dans tous les domaines, je me suis activement intéressé à ce qui se faisait chez Fuji.

Bien sûr, quitter une marque dans laquelle j’ai investi (temps comme argent) depuis longtemps et repartir de zéro ne se fait pas sans de nombreux doutes et hésitations. J’ai donc lu et regardé autant d’essais que possible, en particulier sur le Fuji X-T2 (j’avais écarté le X-T3 qui n’offrait pas d’avancées utiles à mon niveau et pour mon utilisation). Convaincu que je devais aller le prendre en main, je me suis fait violence pour vaincre l’idée humiliante d’être associé à un amateur (dans tout ce que peut avoir de péjoratif ce terme) de photographie errant dans le rayon des hybrides. Après tout, « moi j’avais un reflex, monsieur ». Finalement, j’ai découvert un boitier joliment dessiné et très qualitatif. La prise en main m’a semblé un peu légère au début mais n’était-ce pas justement ce que je cherchais ?

Restait à solutionner la problématique des objectifs. Beaucoup sont très bons chez Fuji mais je ne trouvais pas d’équivalent au Sigma 18-35 que j’adorais utiliser sur mon Nikon. Pour m’aider, j’ai construit un tableau listant tous les objectifs monture X. Je m’étais tout d’abord arrêté sur l’ensemble 16-55 f2.8 et 50-140 f2.8 que j’aurai accompagné par la suite par le 8-16 f2.8 puis sans doute par une focale fixe type 23 f1.4 ou 35 f2…

… Sauf que j’achète toujours d’occasion et que cela peut amener à des situations imprévues. Je me suis mis en quête de la bonne offre… que j’ai fini par trouver mais avec un objectif que je n’avais pas retenu dans ma short list : le 56 f1.2. Je savais qu’il était excellent mais je trouvais sa focale un peu trop longue. A l’usage, il est pourtant agréable et offre des résultats tellement bons que j’ai décidé de le garder ! J’ai rapidement investi dans un grand angle mais pas celui que j’avais retenu au départ : le 10-24 f4, plus léger et compact que le 8-16 f2.8. Je pense répéter le même raisonnement pour un objectif polyvalent et prendre le 18-55 f2.8-4 plutôt que le 16-55 f2.8.

La première impression qui est de redescendre en gamme lorsqu’on suit le chemin du reflex vers l’hybride s’est révélée totalement fausse et après ces explications sur mon cheminement photographique, place aux premières images réalisées avec cet ensemble Fuji X-T2 et 56 mm f1.2 :

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