Mon parcours auto est à l’exact opposé de la norme (si tant est qu’il y en ait une !) puisque la puissance de mes autos n’a fait que régresser ou presque au fil du temps. BMiste repenti, j’ai commencé avec 193 chevaux avant d’en vouloir plus et de passer à 286. J’ai ensuite gagné en châssis ce que j’ai perdu en moteur avec 197 chevaux. L’histoire se répète et je vous présente aujourd’hui celle qui abrite un modeste 1.8 Rover de 120 chevaux.
Novembre 2010 – Pistonheads
Je parcours quotidiennement les classifieds de cet incontournable de l’acheteur de RHD. Sans vraiment savoir ce que je veux, je tombe sur celle qui deviendra mon Elise S2 de 2002. Sa couleur Lightning Yellow et ses jantes noires m’attirent immédiatement. Après avoir pris de nombreux renseignements auprès d’amis Lotusiens, étudié le pédigrée de l’auto et échangé longuement avec son propriétaire anglais, je décide de tenter l’aventure !
Décembre 2010 – Bristol
Après avoir rejoint Paris et déposer notre daily à Charles de Gaulle, mon père et moi passons la douane les poches pleines de Livres puis atterrissons à Bristol.
Steve vient nous récupérer et nous conduit chez lui. Garée à côté de sa Radical, l’Elise attend simplement un check-up de ma part pour confirmer son bon état et partir vers de nouveaux horizons. Elle affiche alors 21300 miles soit un peu plus de 34000 km. Son état est excellent, (surtout pour une anglaise) :
- Pas de corrosion majeure des triangles
- Fond plat sans marque
- Aucun stone chips (la partie avant du front clamshell a reçu un voile de peinture)
- Crash box impeccable
- Etc…
La transaction faite, on prend la route pour Douvres puis traversons la Manche en ferry.
Ces 350 premiers kilomètres m’ont permis de découvrir tranquillement l’auto et nous ont amené au Manoir de Bois en Ardres où nous passerons la nuit. Les 600 km restants se feront en grande partie par un temps typiquement anglais !
Nous passons par Paris pour récupérer le daily resté à Charles de Gaulle. Le gabarit de l’Elise apparaît tout de suite comme évident et je suis très surpris par la vitesse d’adaptation à cette auto, y compris dans une circulation dense. Les 1000 km de routes sales et salées auront eu raison de la belle teinte jaune de l’auto. Un bon nettoyage s’imposera ainsi que les premières formalités administratives : passage au contrôle technique puis immatriculation française. Les plus observateurs noteront qu’elle dispose déjà du papillon alu 52 mm et d’un silencieux Lotus SuperSport (CLF).
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