Descente en Haute-Loire

Je peine moi-même à le croire mais ma dernière vraie balade, j’entends avec des belles routes et de beaux paysages, datait de presque trois ans. Durant cette période, je n’ai donc fait que trois trackdays et quelques modestes sorties sur des routes berrichonnes malheureusement aussi droites que plates. Pour remédier à cela et aller chercher les circonvolutions qui manquaient tant à mon auto qu’à moi, j’ai pris la direction de la Haute-Loire.

Bien entendu, l’autoroute était bannie d’office de mon périple et c’est après avoir traversé Montluçon, Clermont-Ferrand, longé le circuit d’Issoire puis être sorti de Brioude que le jeu commence vraiment. J’aurais dû partir plus tôt et passer par le Mont-Dore, Chambon-sur-Lac et éventuellement faire l’aller-retour à Super-Besse mais j’avais oublié comme il était agréable de rouler en cabriolet quand le temps s’y prête et j’ai favorisé le temps de trajet aux kilomètres de plaisir… C’était une erreur impardonnable mais j’aurai l’occasion de me rattraper.

Reprenons donc à la sortie de Brioude et partons en direction de Lavoûte-Chilhac. La D41, lorsqu’elle domine Saint-Privat-du-Dragon, se prête volontiers à quelques prises de vue. J’avais mon matériel photo mais je ne l’ai finalement pas sorti du baquet dans lequel le retenait le harnais et je me suis contenté d’utiliser mon smartphone.

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La descente vers Lavoûte-Chilhac est merveilleuse. Elle permet de redécouvrir le plaisir de conduire ailleurs que sur piste. Certes, les limites de l’auto sont beaucoup moins tutoyées mais tous les à-côtés compensent largement. Malgré des réglages assez extrêmes (géométrie, ressorts très durs, lame avant à 7 cm du sol…) et même s’il faut reconnaitre que ça sautille un peu, que les helpers des Nitron sont parfois dépassés et que l’auto n’est pas sur son terrain de prédilection, elle reste encore la pièce maitresse de ces quelques kilomètres où l’on oublie tout et durant lesquels on se sent maître de quelque chose. La sonorité de l’échappement en titane est définitivement plaisante et ne tombe pas dans l’excès lorsque le catalyseur est en place. Le freinage, une fois en température, me donne entière satisfaction. Un petit couinement est apparu, sans doute au niveau d’un silentbloc de la grosse barre anti-roulis, mais il ne suffit pas à perturber la concentration et l’implication nécessaires pour continuer d’évoluer. Les quelques centimètres qui séparent le ruban de bitume de ma lame avant ont suffit à conserver cette dernière aussi intacte que mon sourire derrière le volant !

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Je continue par Langeac (et j’en profite pour faire le plein : 7,65 l/100 km depuis le départ), Saint-Arçons-d’Allier puis Siaugues-Saint-Romain. Les beaux paysages méritent de reprendre une dernière série d’images avant d’arriver à destination. Car non, je ne vous ai pas tout dit : si le titre de cet article est « descente » et non « balade », c’est que ce parcours n’était pas innocent et devait bien m’amener ailleurs qu’à mon point de départ. Les raisons, car elles sont plusieurs, vous les découvrirez dans les prochains articles à venir sur 111 Racers !

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